Prospérité décryptée: Bâtir la prochaine génération de leaders technologiques
NOTRE MANIFESTE
Pourquoi une nouvelle firme de capital de risque est-elle nécessaire ?
Au cours des 15 dernières années, l'écosystème d'innovation du Canada a pris son envol. Les startups, les accélérateurs, les incubateurs, les investisseurs et les politiques avant-gardistes ont créé un véritable foyer d'entrepreneuriat. Les idées audacieuses fleurissent, les entreprises transformatrices prospèrent, et la technologie canadienne est en train de remodeler les industries, stimulant la croissance au pays et l'impact sociétal à l'échelle mondiale.
Nous pourrions nous auto-féliciter de ces progrès, mais soyons radicalement transparents: des défis majeurs persistent et il reste encore beaucoup à faire. Une majorité de nos entreprises technologiques n'atteint pas l'échelle mondiale qu'elle pourrait légitimement obtenir. Ces entreprises ne réalisent pas leur plein potentiel, se vendent fréquemment prématurément au lieu de devenir des consolidateurs de marché et de bâtir pour le long terme.
Une cause centrale de ce problème est le manque de leadership et de prise de risque au stade critique de démarrage c’est-à-dire au « point d'inflexion » - lorsque les startups commencent à générer des revenus, montrer des signes prometteurs de marché (product-market fit), et sont prêtes à passer aux prochaines étapes de leur développement. Le Canada ne manque pas de fonds d’investissement désireux de compléter les rondes de financement, mais beaucoup trop peu sont prêts à prendre les devants en amorçage et en Série-A c’est-à-dire d’agir en catalyseur, de structurer les rondes de financement, établir une valorisation ferme, négocier les termes et conditions, accompagner les entrepreneurs et définir les critères de succès.
La « vallée de la mort » est réelle. le capital canadien manque de leadership et doit contribuer davantage d'expertise.
La « Vallée de la Mort » est l'étape critique de développement que la plupart des entreprises ne parvient pas à franchir. Elle se produit lorsqu'une entreprise tente de combler l'écart entre les premiers signes de succès commercial et l'atteinte d'une base significative de revenus.
En 2024, environ six rondes d'amorçage sur dix au Canada comprenaient des investisseurs étrangers, une dynamique qui s'intensifie à la Série A et au-delà. La moitié de celles-ci était menée par des joueurs américains. Trop souvent, les startups canadiennes les plus prometteuses ont vu leurs rondes de démarrage menées par des fonds de capital de risque de l‘extérieur.
Bien que nous accueillons favorablement les investisseurs étrangers (les connexions mondiales renforcent notre écosystème), le Canada manque simplement d'investisseurs “leaders” pour maintenir la propriété de ces entreprises chez nous. Pour les entreprises en démarrage et en phase de croissance, la pénurie d'alternatives de financement est un obstacle majeur. Plusieurs de nos meilleurs fondateurs se dirigent vers le sud à la recherche de partenaires en capital plus solides.
Cette lacune est facilement comblée par les investisseurs internationaux, et qui peut les blâmer? Les fondateurs canadiens sont reconnus pour être plus performants et plus efficaces en termes d’utilisation du capital que leurs pairs américains. Les meilleurs fondateurs attireront toujours du capital mondial et chercheront toujours les partenaires les plus solides.
Mais cela a un coût. Chaque fois que le leadership est cédé à l'étranger, le Canada perd la propriété de ses entreprises les plus prospères. Un écosystème d'« investisseurs suiveurs » produit une économie de filiales, alors que ce dont nous avons besoin, ce sont des leaders mondiaux ici.
Le problème est double : il n’y a pas assez de capital canadien pour mener les rondes de financement au point d'inflexion et pas assez d'expertise pour faire grandir nos champions.
Si vous croyez, comme nous, que les champions technologiques locaux seront la pierre angulaire de notre prospérité économique future, notre écosystème doit passer au niveau supérieur. Nous avons besoin de plus de capital de démarrage qui ne fait pas que suivre, mais qui mène. Le financement par capital-actions doit évoluer pour fournir non seulement des fonds, mais aussi de l'expertise, des ressources et de la technologie pour nourrir les champions locaux.
Il est compréhensible que lorsqu'elles mènent des rondes de financement, la majorité des sociétés de capital de risque canadiennes se concentre soit sur l'étape de pré-amorçage (pre-seed), avec un grand volume de petits paris, soit sur l’étape de croissance (Série B+) où le risque significatif est déjà derrière et où des chèques plus importants sont les facteurs de résultats.
Un changement de paradigme est nécessaire. De nouvelles organisations qui ajoutent une réelle valeur et qui n'ont pas peur de prendre les devants à l'étape d’amorçage doivent émerger. C'est pourquoi nous avons créé Amiral Ventures.
Amiral Ventures est une nouvelle firme de capital de risque ayant pour mission de doter les fondateurs les plus ambitieux du Canada de capital dynamique et d'une expertise de pointe, contribuant à bâtir la prochaine génération de leaders technologiques avec un impact sociétal durable.
Vaisseau Amiral (en français pour Flagship):
Un navire ou un bâtiment reconnu pour sa taille et sa force, ce qui en fait la fierté d'une flotte ou d'une organisation.
En tant qu'entrepreneurs, nous avons un respect absolu pour le parcours du fondateur. Nous nous ne faisons pas qu’investir, nous visons à se mériter le droit de nous associer à ces entrepreneurs de talent tout au long de leur parcours. Amiral contribue un écosystème où les fondateurs visionnaires peuvent prospérer, avec du capital, de l'expertise, des réseaux internationaux et de la technologie pour alimenter leur croissance. Nous avons nous-mêmes bâti des entreprises en croissance (scale-ups), vécu les hauts et les bas de l'entrepreneuriat, et nous canalisons maintenant cette expérience afin de soutenir les fondateurs qui résolvent les problèmes les plus ardus du monde.
Prospérité décryptée
Soutenir les fondateurs canadiens de l’amorçage à la série-a pour stimuler la productivité, la durabilité et la résilience des entreprises.
Les défis auxquels nous sommes confrontés, faible productivité, urgence climatique et infrastructures fragiles, sont systémiques. Mais ils représentent également l'une des plus grandes conjonctures d'investissement de notre époque. Les nouvelles technologies d'entreprise, alimentées par l'IA et les logiciels, peuvent doter les dirigeants de solutions transformatrices et essentielles à leur mission.
Productivité. L'écart de productivité du Canada est réel, nos entreprises ne produisent qu'environ 70 % de ce que réalisent leurs pairs américains. La réponse n'est pas plus de paroles, mais de l'action: IA appliquée, automatisation, robotique et plateformes numériques. Nous soutenons les fondateurs canadiens qui construisent ces solutions ici et les font croître à l'échelle mondiale.
Durabilité. La rentabilité et l'impact environnemental ne peuvent plus être en contradiction. La transition vers les énergies renouvelables et l'optimisation de l'utilisation de l'énergie sont urgentes. Les logiciels et l'IA seront les piliers de ce changement, de la production d'énergie propre à la consommation efficace.
Résilience. Les chaînes d'approvisionnement, les industries et les infrastructures critiques sont sous tension. Bâtir la résilience signifie plus d'autonomie, de sécurité et de souveraineté, grâce à l'industrie intelligente, à la robotique, aux jumeaux numériques (digital twins), à la cybersécurité et à la fabrication intelligente.
Plus que du capital. Dirigés par des fondateurs et soutenus par des fondateurs.
Amiral Ventures se concentrera sur le leadership des rondes de démarrage entre l'amorçage et la Série-A et soutiendra activement les entreprises pour qu'elles atteignent une position mondiale solide. Le capital est une commodité, l'expertise ne l'est pas. Une partie intégrante de notre thèse d'investissement est d'avoir une équipe d'impact dédiée qui créera de la valeur post-investissement.
Notre objectif initial est d'aider nos entreprises en portefeuille à croître à l'échelle mondiale et à saisir les opportunités internationales. Au fil du temps, l'équipe d'impact d'Amiral opérera comme une organisation de services professionnels, combinant l'expertise interne, les réseaux externes et la technologie exclusive pour autonomiser les fondateurs. Notre objectif est clair : chaque dollar investi par Amiral doit avoir un impact mesurable sur la trajectoire d'un fondateur.
Au-delà de l'expertise de l'équipe Amiral, nous nous entourons d'un groupe d'investisseurs sans précédent qui sont eux-mêmes des fondateurs, des PDG, des CTO, des CRO, et qui non seulement partagent notre vision, mais sont désireux de retrousser leurs manches pour aider nos entreprises phares.
Bâtir une franchise durable.
Nous sommes fièrement Québécois, mais notre marché est beaucoup plus vaste. Nous croyons que pour que le Québec et le Canada réussissent, nous devons nous étendre au-delà de nos frontières, tout comme le papillon Amiral.
Papillon Amiral (en français pour Admiral Butterfly):
Emblème du Québec, il est connu pour son vol rapide, son impressionnante migration, sa résilience et son apparence noble.
Bâtir une économie dynamique, résiliente et plus propre signifie sécuriser la propriété locale tout en se développant à l'échelle mondiale. Amiral est une société d'investissement avec une mentalité entrepreneuriale, conçue pour créer de la valeur pour la prochaine génération d'innovateurs. Cela en nous inspirant grandement des pionniers canadiens du capital de risque qui nous ont précédés.
L'histoire marquera le début des années 2020 comme un point d'inflexion. Les technologies autrefois considérées comme magiques seront désormais des outils quotidiens. Les moyens de créer la prospérité sont entre nos mains. Mais simplement « bon » n'est plus suffisant. Les emplois bien rémunérés, le développement économique et les nouvelles technologies sont nécessaires, mais nous devons également fortifier la propriété canadienne de nos meilleures entreprises, déployer un capital plus intelligent et bâtir un écosystème plus solide.
La « Vallée de la Mort » pour les startups canadiennes doit être surmontée. Les fondateurs ambitieux sont prêts à prendre leur envol sur la scène internationale. Bâtissons la prochaine génération de leaders canadiens.